Selon Statistique Canada, 63% des familles canadiennes ont réalisé ce rêve et sont propriétaires de leur résidence; 57% de ces ménages détiennent une hypothèque. Pour la tranche d’âge de 35 à 54 ans, ce pourcentage monte à 70%. Aux paiements hypothécaires, taxes municipales et scolaires et autres dépenses reliées à la maison s’ajoute souvent l’assurance vie.
Les préteurs hypothécaires qui offrent les hypothèques proposent aussi l’assurance hypothécaire aux moments de la signature du prêt. Son adhésion est simple et rapide car vous n’aurez à répondre qu’à 4 ou 6 questions pour être assuré. Par contre, de grosses différences existent avec une compagnie d’assurance:
Alors que nous pourrions croire que l’assurance avec une compagnie d’assurance soit plus chère qu’avec votre préteur hypothécaire, c’est rarement le cas. Dans la grande majorité des cas, votre prime sera plus faible avec une compagnie d’assurance, la protection sera constante alors qu’avec votre préteur hypothécaire, la protection sera dégressive.
Le journal Les affaires a publié un article à ce sujet que vous pouvez lire ici. Dans l’exemple d’une hypothèque de 400 000$ sur 20 ans, il y a une différence de 55$ par mois à l’avantage de la compagnie d’assurance. Sur une période de 20 ans, cela représente une économie de 13 200$.
Vous pouvez annuler et remplacer en tout temps votre assurance prise avec votre préteur hypothécaire. Il suffit de leur notifier que vous voulez mettre fin à votre protection pour arrêter les prélèvements et la couverture. Vous pouvez donc décider de magasiner votre assurance hypothécaire même si vous avez déjà pris celle avec votre préteur hypothécaire.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez pris votre assurance avec votre préteur hypothécaire et que vous vouliez avoir un comparatif. Il nous fera plaisir de vérifier sur le marché la meilleure offre disponible pour couvrir votre risque.
La semaine a commencé tranquillement avec les États-Unis, le Royaume-Uni et de nombreux marchés asiatiques fermés lundi. Lorsque tous les marchés étaient ouverts mardi, les actions mondiales ont grimpé, les investisseurs étant encouragés par davantage de signes de réouverture des économies.
Les données suggèrent également que les dommages économiques causés par la pandémie de la COVID-19 pourraient être moins graves que prévu. La confiance croissante des investisseurs a entraîné une baisse des prix des actifs qui sont considérés comme « sécuritaires », notamment l’or et le dollar américain.
Les prix du pétrole ont augmenté pour la cinquième semaine consécutive. Le brut West Texas Intermediate (WTI) a augmenté après que le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, a déclaré que les réductions de production des producteurs mondiaux avaient jusqu’à présent dépassé celles convenues le mois dernier.
Alors que des inquiétudes étaient présentes la semaine passée sur les relations entre les États-Unis et la Chine, elles n’ont pas eu d’impact réel sur les marchés à part sur les actions chinoises et hongkongaises.
La conférence de presse de Donald Trump vendredi dernier a démontré que la guerre entre les États-Unis et la Chine n’est pas finie mais que le choc frontal connu en 2018 ne semble pas être d’actualité.
Pour le moment, nous risquons de continuer à voir des attaques indirectes comme le retrait des États-Unis de l’OMS ou le retrait du statut spécial de Hong Kong. Par contre, la guerre commerciale avec des pénalités financières risquent de ne pas être d’actualités, assurant une certaine stabilité sur les marchés financiers.
Les taux des obligations gouvernementales aux Canada (1.25%) et aux États-Unis sont à un creux historique priorisant grandement les actions en ce moment. Le ratio entre les dividendes versés vis à vis des bons du trésor n’a jamais été aussi haut que depuis la 2eme Guerre Mondiale.
Les statistiques démontrent aussi que quand 90% des entreprises d’un indice ont un rendement inférieur à la moyenne des 50 jours, le marché devient un marché fortement haussier.
La tendance est actuellement la même en Europe laissant entrevoir un bon rebond dans les semaines à venir.
Historiquement, la période estivale est une période de consolidation sur les marchés avec des rendements relativement faibles. Ce n’est par contre pas une raison pour sortir du marché ou arrêter ses investissements mais plutôt de privilégier les investissements périodiques.
Il y a des opportunités à saisir durant cette période, ce que les achats périodiques à la semaine ou aux deux semaines vous permettront de profiter. En faisant cela, vous diminuerez votre moyenne d’achat et vous pourrez profiter de l’automne qui est historiquement haussié.
Source : Placements Mackenzie
Ne manquez pas la prochaine présentation de Mackenzie, le 3 juin à 16h en vous inscrivant ici.
Ne manquez pas la présentation de Michel Villa, le 4 juin à 13h, sur l’impact du coronavirus sur la gestion de vos placements en vous inscrivant ici.
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
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