La PCU a officiellement pris fin le 27 septembre. Le programme aura permis d’aider plus de 8.8 millions de canadiens en versant plus de 79.3 milliards de dollars.
Pour continuer à aider les gens affectés par la COVID, le gouvernement a modifié les règles d’accès au chômage. Les gens sont à présents admissibles dès qu’ils ont travaillé 120 heures, peu importe le taux de chômage dans la région habitée. De plus, le montant est majoré à 500$ par semaine pour assurer un revenu équivalent à la PCU.
Pour les gens non éligibles au chômage, le gouvernement a mis en place les aides suivantes :
Vous pouvez retrouver le détail des aides sur le site du gouvernent du Canada.
Avec le passage en zone rouge à Québec et Montréal, Peak a annoncé que leurs bureaux resteraient fermés jusqu’à la fin de l’année 2020 et que la décision pour 2021 n’est toujours pas prise. Cela veut dire que l’ensemble des 135 employés vont continuer à travailler à distance, comme c’est le cas depuis le début du mois de mars.
Pour notre part, tel que vous nous l’avions annoncé dans notre dernière infolettre, nous devions recommencer les visites en personne. Nous avons dû revoir cette décision et nous continuerons pour le moment les rencontres virtuelles. Nous voulons à tout prix éviter d’être un facteur de transmission dû aux grands nombres de rencontres que nous faisons dans une semaine.
Lorsque la ville de Québec ne sera plus en zone rouge, nous vous reviendrons avec la possibilité de faire des rencontres en personnes. Sachez que nous avons aussi hâte que vous de retrouver une certaine normalité et de pouvoir venir vous rencontrer chez vous.
Les marchés boursiers ont chuté durant le mois de septembre alors que les taux d’infection liés à la COVID-19 se sont accélérés dans plusieurs pays, ce qui a entraîné des restrictions plus strictes dans certains pays et créé des vents contraires pour la croissance économique.
En outre, la probabilité d’une nouvelle relance budgétaire américaine s’est estompée au milieu de l’inquiétude grandissante concernant un résultat électoral américain inconnu ou chaotique.
D’autre part, plusieurs responsables de la Réserve fédérale américaine, dont le président Jerome Powell, ont souligné le besoin urgent de mesures de relance supplémentaires pour stimuler la plus grande économie du monde. La possibilité pour les démocrates et les républicains de s’entendre sur un autre projet de loi de dépenses avant les élections, voire cette année, semblait encore plus faible compte tenu de la confrontation qui se dessinait au Sénat sur le processus de remplacement de la juge Ruth Bader Ginsburg à la Cour suprême.
L’incertitude entourant les perspectives d’un accord de relance a accru la pression le prix du pétrole qui chutait déjà en raison de craintes de surproduction.
Le marché pétrolier a eu du mal avec le retour de la production libyenne et une augmentation inattendue des exportations de l’Arabie saoudite et de l’Irak. Les exportations russes devraient également augmenter selon les attentes des analystes.
Par ailleurs, les perspectives pour le pétrole se sont affaiblies lorsque la Chine a annoncé son intention d’augmenter les sources de combustibles non fossiles à 20% de ses besoins énergétiques d’ici 2025, soit cinq ans plus tôt que prévu. Cela fait suite à une promesse surprise du président chinois à l’Assemblée générale des Nations Unies de rechercher la neutralité carbone d’ici 2060.
En Europe, les inquiétudes concernant les négociations sur le Brexit et une augmentation spectaculaire des nouveaux cas de COVID-19 ont dominé un indice allemand de confiance des investisseurs XEW meilleur que prévu et ont poussé les marchés européens à la baisse.
Du côté du Royaume-Uni, le risque de quitter l’Union Européenne sans accord de libre-échange augmente, alors que la Grande-Bretagne s’apprête à violer les termes de l’accord post-Brexit qu’elle a signé plus tôt cette année.
La banque centrale d’Angleterre a surpris les marchés en annonçant qu’elle discutait activement la possibilité de taux négatifs au Royaume-Uni.
Au niveau des bonnes nouvelles, la confiance économique de la zone euro a augmenté pour le cinquième mois consécutif. Parmi les autres nouvelles qui ont stimulé les marchés boursiers de l’Europe, citons la baisse du taux de chômage en Allemagne – et étonnamment, en Italie – et des ventes au détail plus fortes.
La surprise du mois d’octobre – le président américain, Donald Trump, a été testé positif à la COVID-19 vendredi – a ajouté une nouvelle incertitude à la veille des élections présidentielles américaines qui auront lieu le 3 novembre prochain.
La nouvelle de l’infection de Donald Trump a soulevé des questions sur sa capacité à faire campagne (y compris si le deuxième débat aura toujours lieu le 15 octobre prochain), sur le calendrier des auditions de confirmation pour sa candidate à la Cour suprême et si un accord peut être conclu concernant le plan de relance budgétaire.
Source : Placements Mackenzie
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